dimanche 23 mars 2008

Erreur sur la marchandise.

Tout le monde se trompe un jour, et trompe quelqu'un que l'on aime. Cela fait partie des règles immuables de ce monde. Un peu dans notre nature en somme. Nous trompons pour avoir ce que nous voulons, pour ne pas dire la vérité, pour céder à une impulsion, pour garder une personne que nous aimons. C'est ce dernier cas qui m'intéresse. Pas plus tard qu'hier, un ami auquel je tenais énormément m'a trompée. Il m'a fait croire à des sentiments d'amitié alors qu'il s'agissait de tout autre chose pour lui. J'avais pour lui une confiance inébranlable, je l'ai toujours cru, envers et contre tous. J'avais tort. Le reste du monde avait raison. J'avais cru en sa sincérité, en son affection, au fait que, quoi qu'il puisse se passer, nous resterions francs l'un envers l'autre. Peut-être ais-je une version vieux jeu de l'amitié, mais sans cette complicité totale, à 100% véritable, sans compromis ni mensonges (directs ou par omissions), sans cette compréhension de l'autre, celle qui permet de se taire, et pour autant d'en dire autant que de longs discours, je ne saurais dire : cette personne est mon amie. Tout au plus un pote, une connaisance, mais pas un ami. Le mot d'amitié a pour moi une importance telle que je me refuse de le voir associé à des bassesses qui sont le lot quotidien d'une vie sur terre. Mes amis sont comme des îlots perdus dans l'océan, îlots où je me repose et partage bien plus que des confidences, des ragots et des conseils. Et hier, j'ai vu cette amitié salie, mise à terre et piétinée par quelqu'un qui savait pourtant ce que sela signifiait pour moi. Et je devrais pardonner? Parcequ'il n'a pas choisi ses sentiments? Je suis désolée, mais je m'y refuse. Pardonner, c'est oublier, et je ne veux pas oublier ce moment. Car à chaque fois que j'y repenserais, je me rappelerais que tout, tout sur ce monde, même l'amitié la plus sacrée, peut être gaché et détruit par de simples mots. Je ne serais plus amie avec lui. Je suis incapable de concilier ma vision de l'amitié, avec l'idée que, de son côté, ce n'est pas seulement cela. Je le voudrais, vraiment, car il va me manquer plus que tout, je tiens fort à lui. Je ne peux pas.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je suis desoler pour tt le mal ke je tai fai
jespere juste ke avec le tem tu me pardonnera
un jours
biss
je tembrasse